Admise à l’école supérieure d’architecture d’art des jardins et des paysages en 2003, Laure Dupuy est amenée à composer dans le cadre de ses études divers mobiliers urbains et menus aménagements. Sa passion pour les jardins débute dés 1989 lorsqu’elle dessine pour un sujet d’art son premier jardin. Etudiante en droit, puis à l’école d’architecture de Paris la Villette, Laure, trop opposée aux limites modernes de l’utilisation de matériaux en architecture moderne, déserte rapidement ces études. Après un temps de réflexion, successivement commerciale dans la vente d’espaces publicitaires, puis en mission dans des cabinets d’avocat, Laure finit par s’orienter dans l’art paysager. Parisienne et en difficulté dans l’apprentissage des végétaux, elle conçoit pour la jeunesse urbaine un outil d’apprentissage pour reconnaître les végétaux, matérialisé dans le projet et aujourd’hui encore programmé (présenté à la section appli éducative).
Amenée à pousser plus loin sa recherche dans l’apprentissage de la nature, Laure réalise pour son diplôme une typologie de jardin éducatif (lié au thème interactions et interdépendance faune/flore) bénéficiant à la protection de la petite faune en participant à la directive nationale et internationale de promouvoir les plantes indigènes dans les aménagements urbains. Admise ensuite au Commissariat d’énergie atomique pour une formation axée sur la prévention des risques majeurs avec pour sujet le changement climatique, elle le quitte rapidement ; et elle est admise la même année au master 2 de l’Institut d’Études européenne où elle entreprend une analyse de l’état du développement de l’éducation à l’environnement dans le monde, en étudiant notamment tous les pays en avance dans cet enseignement…
C’est à cette époque qu’elle s’associe à Jérôme Kardos qui restera dès lors un associé permanent sur l’ensemble des productions liées entre elles et désignées désormais dans leur ensemble sous le nom de « je veux tout savoir ». Jérôme l’épaule, puis, ensemble, ils vont concevoir une série de projets tous centrés sur l’éducation : la passion commune des deux associés se rejoint admirablement sur ce sujet, la démesure de leurs ambitions n’ayant d’égale que la grande volonté de bien faire, sans autre considération dans la première écriture que celle de la faisabilité, en reléguant les préoccupations de financement à plus tard pourvu que le schéma économique soit viable : ils osaient croire que c’est la clé pour penser librement à la façon d’améliorer le monde et que plus tard viendraient d’autres moyens, d’autres projets qui permettraient de réaliser les plus grands, car petit à petit l’oiseau fait son nid…. Dès l’origine, leur thème principal était l’éducation à l’environnement, par trop en retard dans le monde alors qu’elle nécessite un développement sans précédant pour la pérennité des installations humaines.
Il en résulte en 2008 un grand projet de dessins-animés éducatifs traitant de ce sujet, malheureusement abandonné faute de fonds et du fait de la sortie à la télévision l’année suivante de « il était une fois la Terre » qui traite selon leurs intentions une partie du programme préconisé. Cependant une seconde partie du programme : la transformation de « la Hulotte » (Bande-dessinée d’éducation à la nature) en dessin-animé reste à faire et entre également dans le prévisionnel de « je veux tout savoir » (vous trouverez sur le site de rainbowmakers.net l’ensemble des projets cités ici).
Très vite François Cohen-Seat et Maureen Chatel les rejoignent, mais le groupe s’essouffle bientôt avec le manque d’argent, même si le projet global s’améliore, grâce Maureen qui apporte sa part de créativité à chaque projet qu’elle touche. Monsieur Cohen-Seat dirige alors ce qui est alors un trio vers des projets plus réalisables que l’ensemble du programme d’enseignement général en dessins-animés. En 2009-2010 ils conçoivent ensemble une application éducative (toujours sur le thème de l’éducation à l’environnement) : iFlore, concept ludique de reconnaissance des végétaux d’après photo qui, cherchant à sortir discours strictement botanique, propose à tous de découvrir un savoir utile concernant les interdépendance faune/flore (et à l’occasion de faire courir les enfants après les papillons), les utilisations culinaires et médicinales des plantes sauvages… et invite à planter ces plantes indigènes.
L’apparition dans l’équipe, fin 2012, de Frédéric Taieb, installé à New York et qui désire créer dans l’aménagement des territoires des lieux de rencontre sur le thème de la co-création, donne un nouveau souffle au projet qui prend alors une dimension internationale ; celle-ci se verra confortée par l’entrée de Monsieur Alan Skoro qui va porter les projets associatifs et artistiques vers d’autres frontières, car déjà l’esprit de ce projet murit et vole.
Un projet associatif est lancé en 2013 qui conviendrait idéalement comme support pour les dessins-animés éducatifs tels qu’ils avaient été conçus aux premières heures. Ce projet d’intérêt général est transversal : il cherche comment promouvoir l’éducation, lutter contre l’isolement, mettre l’éducation à la portée des plus démunis en proposant des horaires dédiés, créer une cohésion sociale et locale autour du thème de l’éducation. Ce modèle proposé à tous est mis en ligne. Il est conçu comme une boite à idées contenant toutes nos astuces ludiques en matière d’éducation et de portage associatif. Il est reproductible et adaptable librement. La première association paraît au JO début 2014, le premier écran éducatif ouvre ses portes et offre désormais son soutien aux associations qui utilisent le modèle de l’écran éducatif pilote et à l’association humanitaire Tohovia : celle-ci monte un dispensaire au Bénin pour les enfants des rues et organise un soutien scolaire bénévole en France pour les enfants de migrants ou en difficulté dans le cadre d’une salle partagée par les deux associations. L’objectif est d’obtenir le soutien de l’Education Nationale avec la mise à disposition pour les quartiers des documentaires des CNDP et CRDP.
Depuis janvier 2013, Laure et son équipe prévoient un Geste international et Artistique pour la Paix dans le Monde décrit dans la présente plaquette. L’équipe se rapproche en 2014 des Ministères concernés, du Viaduc de Millau, du pont du Gard, et d’un certain nombre de mairies. Lors de son premier déplacement à Millau pour rencontrer la mairie Laure rencontre l’Eiffage sans susciter l’enthousiasme escompté, mais va faire une autre rencontre déterminante en la personne de Monsieur Loic Petrignani qui vient apporter une nouvelle compétence à l’équipe avec sa fascinante créativité dans le domaine technique et la pluralité des solutions proposées pour une réalisation parfaitement maitrisée du projet.
La version « fontaines » du projet arc-en-ciel est l’étincelle devant permettre au rêve, conçu quelques 7 années plus tôt par deux amis pour servir l’Homme, de se réaliser à petite échelle en étant mis à la portée de tous, tout en gardant l’esprit originel dans le but de développer petit à petit son plein potentiel. La disparition tragique en avril 2014 de Jérôme Kardos laisse à l’équipe meurtrie le devoir de poursuivre, pour une petite fille dont le père a combattu toute sa vie pour l’éducation, pour l’entraide et le partage des connaissances, la réalisation du rêve par-delà l’impossible, parce qu’ensemble ces amis ont su croire qu’à cœur vaillant rien d’impossible et qu’à avancer toujours un rêve peut parfois devenir réalité.
Le soutien inconditionnel de Marie-José Kardos et Jean-Louis Testud va permettre la mise au point d’un démarrage simple et réaliste, ancré dans les réalités, pour que les opérations arcs-en-ciel passent du projet à la réalisation.
Début 2015, le projet se développe rapidement, Nicolas Dussoubs a rejoint le projet. Son expérience vient alimenter généreusement un projet, qui naît et se développe harmonieusement, au grès des projets et des demandes.
En mai 2015, le premier arc-en-ciel brille enfin… c’est à Lacroix Laval à Lyon que les premiers jets sont envoyés et l’arc-en-ciel est au rendez-vous pour le plus grand bonheur des petits et des grands !
Ce projet, où tous partagent leurs rêves dans la conscience des réalités, propose des solutions pour participer à l’évolution du monde qui n’a jamais eu autant besoin d’innover et de positiver dans ses avancées en termes d’empreinte dans l’environnement. Ce projet est une réussite collective. C’est l’histoire d’un cercle vertueux que tous sont invités à rejoindre.
Constitution de l’équipe opérationnelle
En septembre 2015, une série de rencontres a permis la réunion de deux nouveaux associés, époque, comme on en vit parfois, amenant les uns vers les autres avec une évidence qui ne s’explique pas très bien. L’envie commune d’entreprendre L’efficacité des diverses compétences réunies, la disponibilité de chacun au service du projet, a tissé les liens autour des aménagements Arcs-en-ciel.
Anciennement L’Écran éducatif des rues, l’Association déploie ses ailes !
31 aout 2017 L’Écran éducatif des rues est devenu l’Association :
Rainbowmakers
dont l’écran est une des actions programmées.
Le printemps promet son « Flive »… Fleur Offwood prend sa guitare pour la Paix, sous un Arc-en-ciel… Événement ciel !
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