Pont du Gard PDF : Présentation Ponts pour la Paix
Le pont du Gard
Carte d’identité :
Localisation France, Vers-Pont-du-Gard
Date de construction Construit vers 50
Architecte romain
Type Pont à arche et à voûtes cintrées de style toscan
Fonction pont-aqueduc puis pont routier
Franchissement le Gardon
Longueur 360 m (aujourd’hui : 275 m)
Largeur 6,36 m (1er niveau), 4, 56 m (2ème niveau), 3,06 m (3ème niveau)
Hauteur 48,77 (1er et 2ème niveau : environ 20 m, 3ème niveau : environ 8 m)
Portée 24,52 m
Matériau calcaire
Petite histoire en dates clés
40-60 construction du pont
III-IVe siècle l’aqueduc n’est plus entretenu et le débit de l’eau se réduit
IV-Vie siècle détournement de l’eau par des riverains
Vie siècle abandon de l’aqueduc
Moyen Âge réutilisation des pierres dans les constructions locales (églises,
maisons), creusement des piles pour ouvrir la voie aux bêtes de
somme
1743-1746 construction d’un pont routier
1840 inscription par Prosper Mérimée sur la liste des monuments
historiques
1844 et 1855 campagne de restauration par les architectes Questel puis Laisné
1970 fermeture du pont aux véhicules
1985 inscription sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO
1997 grande campagne de restauration
« Faut dire que les arcs en ciel, c’est comme les couchers de soleil, y a pas deux matins qui se ressemblent… »
De cet aqueduc, le dernier étage, perché à 49 m au dessus de la rivière, supportait la conduite d’eau : c’est le plus haut aqueduc de l’empire romain !
Intervention arc en ciel
LE PROJET : Il s’agit dans l’espace d’une année de s’appuyer sur la force symbolique du franchissement d’un pont pour évoquer un message de paix à travers l’univers. Une lumière dans le ciel, qui suffira à évoquer tous nos matins ensoleillés ou les soleils couchants. Tout ceci permettrait sans doute de percevoir l’éclat d’un sourire esquissé sur quelques visages d’enfant.
Peut-être après tout, si le ciel apparaît sans nuages, l’arc en ciel ayant alors sa force évocatrice la plus pure et la plus authentique, pourra-t-on parler d’un message de paix immédiatement perçu par les plus innocents, en dépit des brumes ou des épreuves de la vie qui viendraient en atténuer la bienfaisante clarté …
Comment surmonter autrement les épreuves des plus démunis d’entre nous ?
Les passerelles et les ponts n’ont-ils pas pour première vocation symbolique et universelle de transmettre un message d’amour fraternel entre les hommes, quelles que soient les épreuves rencontrées au fil des temps et des espaces sacrés ou profanes, comme le suggèrent les traditions les plus anciennes.
Arrêtons-nous un instant sur ce Pont du Gard, si souvent reconnu comme l’incarnation même, la plus emblématique, de ce premier message …
Ce simple message fugace lancé comme une poussière d’étoiles réduite à nos années terrestres pourrait s’identifier à la recherche de nos espérances de paix, d’amour, peut-être de bonheur portées vers l’infini ou plus simplement dans le temps sacré d’un instant, indifférent à nos repères profanes accrochés aux notions de temps et d’espace.
Le pont et l’homme : une histoire d’amour … une année pour la PAIX
(Reprenons à cet instant la belle introduction à l’Art des Ponts évoquée par Michel Serres à propos du Pont du Gard)
« Jeune, j’ai visité le pont du Gard, à bicyclette, comme l’avait fait, à pied, Jean-Jacques Rousseau et d’autres. On le découvrait au détour du chemin. Délaissé, abandonné, il ne servait plus à rien, ni d’aqueduc, ni de route, ni de pièce de musée. De lourde masses, parfois, se détachant de lui, tombaient comme les cheveux d’une tête chenue. Le monstre antédiluvien dormait, en travers de la vallée. Moineaux, tourterelles, faucon crécerelles, nichaient sous ses arches et voletaient alentour. On allait plonger dans le Gardon et, couchés sur la rive, avec le vélo, on entendait le vent vibre parmi ses piles multiples. On le regardait comme un fossile. Peu de gens s’aventuraient dans ce lieu désert, épineux, rocailleux, envahi par le silence crissant des cigales. Les pierres disjointes du pont vieillissant finissaient par mimer les rochers du paysage. Oublieux de technique et de culture, l’ouvrage fondait dans la durée de la nature. Rousseau avait tort : on oubliait la légion, les romains et leur train, la conquête de la Gaule et la mémoire des batailles pour ne plus voir, confondu, qu’un squelette vertébral pontant des côtés durcis de géologie.
Il servit de compte-temps à ma jeunesse anthistorique : je sortais de dix massacres, nous avions besoin d’oubli. ».
Introduction de « l’art des ponts » de Michel Serres
Combien d’œuvres traitant des ponts, de leur histoire, de leur langage, leur symbolique aussi, commencent par ce premier repère, ce pont antique qui fait honneur à l’art de notre construction humaine. A travers ces monuments qui chevauchent les obstacles, qui enjambent les fossés et les fleuves (…), à partir de ces barrières invisibles, l’homme tentera de contourner les obstacles et de forger son destin, ans se laisser divertir par les faux-semblants d’une réalité impénétrable.
L’homme plein de rêves et d’espoirs affirme bien au contraire, par l’esprit et le cœur, tout son art d’innover et de créer, en dépit de tous les obstacles et des épreuves de la vie.
L’homme se distingue dans la magie de la construction, et plus que jamais dans celle des ponts, ces œuvres d’art utiles qui se sont rendu nécessaires et qu’il s’applique toujours à rendre belles …
L’histoire des ponts est une histoire mondiale. A chaque peuple sa façon de créer et de penser. Les techniques voyagent sans frontière, la coopération humaine est visible et admirable dans des paysages qui sont aussi variés que dépourvus de frontières illusoires.
Le pont va même jusqu’à traverser les temps, malgré son origine humaine ou locale. Nos œuvres traversent les obstacles et vont même jusqu’à devenir Force de paix et d’union. Si les ponts relient et réunissent les hommes, les guerres ont toujours été au contraire facteurs de destruction et de chaos, coupant les communications entre les hommes et toujours détruisant les ponts, ces symboles d’union.
C’est ici que commence notre petit bout d’histoire …
voulant lier à ces symboles un geste, un message de paix, en utilisant ces structures naturellement hautes qui tracent des lignes, des traits tendus en l’air. Ici nous voulons que ces traits signent la paix cette année, l’année prochaine, et toutes les autres …. Ouvrir un temps de paix, une prière lumineuse à base d’eau et d’air, et de soleil s’appuyant sur la terre, un geste coloré dans l’air qui utilise les dernières pluies pour les rendre au soleil lorsque l’instant de l’arc en ciel de la paix peut paraître. Un cycle naturel dont le décalage entre la pluie et le soleil permet de faire apparaître ce geste humain, bien humain, cette volonté de traverser les éléments, d’en faire un spectacle, un discours, un éclat dans le ciel qui dit cette paix pour les enfants, ce sourire universel qui n’a pas besoin de mots. Dessiner un arc en ciel, c’est dessiner un sourire, qui n’a pas besoin de mots, et aura franchi la barrière des peuples et des langues ….
Type de modèle :
Brumisateur extérieur, façon vaporisateur pour serre.
L’ensemble du dossier technique est disponible sur demande.
Exposé sommaire des possibilités offertes par notre intervention : Intervention arc en ciel, le concept:
les ponts suspendus dans le monde sont presque tous propres à accueillir un arc en ciel de la paix. les frontières en guerres sont également des cibles (Corées, …), les entrées des continents (nous avons exposé plus loin quelques exemples comme l’entrée dans l’Europe par l’Atlantique, à Lisbonne, l’entrée dans les États Unis par New York et San Francisco, l’entrée de l’Asie (et de l’Europe qui est aussi un lieu de friction : à Chypre), le cap de Bonne Espérance pour le symbole ……. etc.
En option : La manipulation des éléments eau et terre avec les plantations adaptées pour la faune locale sont inscrites dans une démarche de préservation de la biodiversité, et la volonté de faire de ces sites des petites réserves faunistiques naturelles pour la petite faune sauvage (abeilles … ).
Un spectacle de son et couleur peut être pensé dans la mise en raccord de carillons et l’utilisation du vent. Un événement mis en place avec des instruments à vent pour l’inauguration révélera dans la première soirée une danse des étincelles la nuit via un système en aluminium se servant des arbres pour suspendre les éléments qui refléteront les éclairages déjà en place, ou installés par nous, pour finir le tableau des éléments en traduisant le feu de la danse, ces reflets déposés à l’entour et qui, comme suspendus, se balancent et font du lieu une féérie, contribuant dans le même esprit à naviguer entre la nature et les lumières comme une valse contrôlée qui doit emmener les visiteurs à rêver et à faire du site un lieu unique.
Comme un art qui emprunte le langage de la nature et des éléments qui la bercent, apposés pour la lecture avec une transparence liée à la majesté de l’arc en ciel. La visibilité des éléments sera rendue possible par la contributions des éléments impalpables (vent, lumière) et entrera délicatement dans la nature et la matière en empruntant le langage des arts humains jusqu’au dur où la couleur s’applique sur le murs, en intégrant plantes et mangeoires pour faire valser la petite faune dans l’art paysager proposé.
plaquette complète pdf : Interventions arcs en ciel pont du Gard –
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